Claudine Galea a écrit un texte autour de sa sidération face à une photo fascinante et terrifiante. Elle y dissèque son regard porté sur l’horreur. La pièce est un coup de poing à couper le souffle.
Une femme tient un homme en laisse
En 2004, la photo d’une jeune militaire américaine tenant en laisse un prisonnier nu et à terre dans la prison d’Abou Ghraib en Irak paraît dans la presse. L’écrivaine, Claudine Galea, la découvre et, sous le choc, l’épingle sur son mur de travail. Pendant quinze mois, elle va tenter d’écrire, de décrire et d’explorer ce qui se réveille en elle au plus profond de son intime. Son regard porté sur cette photo va extraire une partie d’elle-même aux frontières de son sadomasochisme, de sa libido, de son rapport érotique au monde. Elle parviendra à dépunaiser la photo, mais la trace optique survivra. La photo est en elle pour toujours.
Tarif collectif 16 euro
Bord de scène à l’issue de la représentation.
Le débat aura lieu au sein d’un bar privatisé pour l’occasion.
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