Asher Lev dessine comme il respire. Mais Asher lev appartient à la communauté des Hassids de New York. La pièce raconte l’histoire d’un jeune juif orthodoxe de Brooklyn, qui, aux portes du monde prodigieux de l’art, devra choisir : obéir aux exigences des siens et à son éducation religieuse, ou s’abandonner à son destin exceptionnel.
« En tant qu’artiste, tu n’es responsable de rien, ni de personne, si ce n’est de toi et de ta vérité. »
La pièce est merveilleusement interprétée. Le public est emporté par l’intrigue, mais en principal par l’universalité de cette histoire.
Le roman de Haim Potok d’où est tirée la pièce pose deux questions essentielles à chacun de nous. Comment être transfuge sans abolir son origine et comment se faire un nom pour soi-même, comme un drapeau.
Au fond, à la question éternelle de vivre ou non sa vie, Asher Lev choisit de suivre son don autant par désir que par contrainte. Il nous bouleverse pour cela.
JE M’APPELLE ASHER LEV à 11H50 Aux Béliers
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