Clarisse Nicoïdski (1938 – 23 décembre 1996) est un écrivain née à Lyon dans une famille juive de Bosnie (Sarajevo). En 1955, elle découvre le Maroc et l’Afrique du Nord. Elle épouse le peintre Robert Nicoïdski et est la sœur du peintre Jacques Abinun. Ses biographies de Modigliani et Soutine et son Histoire des femmes peintres a été remarquée. Elle est aussi l’auteur d’un livret d’opéra, Les Cerveaux de feu. Ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues (espagnol, anglais, allemand…). Clarisse Nicoïdski était membre du comité de rédaction des Nouveaux cahiers. Elle a donné des conférences et communications dans diverses universités en France et à l’étranger. Elle était professeur d’anglais.
Haïm Vidal Sephiha lui consacre un chapitre intitulé Clarisse Nicoïdski, la dernière poétesse judéo-espagnole dans Homenaje a Mathilde Pomès : « Dans la chaîne des écrivains judéo-espagnols, Clarisse Nicoïdski représente la génération de l’occupation nazie, la chasse à l’homme, la chasse aux Juifs, qu’elle a connue tout enfant (voir son excellent roman Couvre-feux), les soubresauts et heurts, les grandes peurs, la recherche permanente de nouveaux refuges, dont elle a été le témoin. Avec les yeux, le cœur et l’esprit d’une enfant, elle les a vécus et sentis comme une série de “Jeux interdits” ».
Elle est également connue pour ses deux romans érotiques Le Pot de miel et La Ruche.
Daniel Mesguich adapte le roman de Clarisse Nicoïdski, « le désespoir tout blanc » dans une mise en scène splendide et irréel à l’Épée de bois. Une femme adulte est assise devant nous dans son habit de jeune fille sage ou de servante. Elle est Lili. Elle le consent, elle est idiote mais, elle insiste, elle n’est pas folle. Elle est assise, nous le découvrons vite et avec cette découverte le rappel que Daniel Mesguich est un metteur en scène épatant, au milieu de ses souvenirs au sein même de sa psyché. (la suite sur TLC)
Nice post thanks for sharring