Le monte-plats est une pièce très connue, et en même temps très compliquée à monter. elle est faussement innocente et exige une extrême finesse de jeu. L’adaptation de la troupe les macaques est très intéressante
Comme à chaque fois chez Pinter il faut ne pas psychologiser pour rendre à la pièce toute sa puissance psychologique. C’est la gageure.
Les deux complices Marc Poublan et Thomas Rabeisen signent une adaptation formidable de véracité et d’authenticité. Le vieux Ben est violent, le jeune Gus est légèrement naïf, légèrement imbécile, et en même temps avec une petite pointe de clairvoyance. Ils savent nous emporter dans l’intrigue.
L’ensemble de la scénographie baigne dans ce qui fait le lien entre les deux personnages, une vision triste et insalubre de l’univers. Et l’ennui.
Nous pouvons l’écrire et le succès en Avignon depuis 2021 l’atteste, ce monte-plats respecte le texte et l’esprit du prix Nobel. Cette adaptation est une réussite à découvrir a l albatros à 16:30
Visuel Affiche
David Rofé-Sarfati pour Toutelaculture.Com
Que voilà un lapsus éloquent ! Le “monte-plats” est rebaptisé : Le “monde plat”…
J’écris en dictant et je publie en marchant et directement sur mon iPhone D’où le correcteur capricieux